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L'effet P.K

L'effet P.K
  • Je me présente, Johan, écrivain amateur d'un roman fantastique dont le titre est "L'Effet P.K". Lycéen, je débute dans le domaine de l'écriture, c'est pour cela que j'insère petit à petit des parties de l'Effet PK, en espèrant que mon livre vous plaira.
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L'effet P.K
29 septembre 2007

Chapitre IV

CHAPITRE IV :

Grandes vacances et grandes découvertes

Le samedi qui suivait était le dernier jour avant les grandes vacances, et tous les élèves du collège en attendait la fin avec impatiente.

Azur profita de sa dernière heure de physique de l'année pour poser cette question au milieu du cours :

- "Professeur ?"

- "Oui, Azur ?"

- "Connaissez-vous l'effet P.K ?" demanda-t-il

Voyant que cela ne lui disait rien, Azur insista :

- "Vous savez, c'est un phénomène spirituel permettant de déplacer des objets avec la pensée"

- "Ah ! répondit M.Beyeart, oui, j'ai il me semble avoir déjà lut il y a longtemps une histoire en rapport à cela, de la pure fiction bien entendu."

Remarquant qu'Azur avait toujours un air sceptique, il ajouta :

- "Mais pourquoi posez-vous cette question ?"

- "Et bien... répondit Azur en cherchant les bons mots, je me disais juste que...çà aurait peut-être pu exister...

Le professeur le considéra un instant avant de répondre avec un sourire amical :

- "Et bien ! Détrompez-vous, cela n'existe que dans des films et légendes. Bien ! A présent revenons au cours..."

Azur n'aborda plus le sujet de la journée et attendit avec tout le monde la sonnerie de dix-sept heure, sonnerie qui annoncerait enfin les deux mois de vacances bien mérités.

A la sortie du collège, il fit la route tout sourire avec quelques amis, et le sujet dominant était bien entendu le programme de ces deux mois de vacances.

- "Et toi, Azur, demanda Rémi, un ami de sa classe, tu parts cet été ?"

- "Non, répondit-il, cette année mon père et moi ne bougeons pas, mais çà ne me dérange pas, je suis bien ici !"

- "En tout cas, renchérit un autre garçon du groupe, j'espère que t'en profitera un peu pour sortir un peu de chez toi cette fois !"

"Ils ont du remarquer que je m'isolais de plus en plus"

- "Promis, répondit-il alors en se dirigeant vers chez lui, où son père l'attendais avec un sourire :

- "Alors, çà y est, fini ?"

- "Oui, répondit son fils, soupirant et souriant"

- "J'ai reçu ton relevé de notes, bien sûr tu passes en cinquième, et tu excelles toujours autant en physique-chimie, musique, et surtout français ! Que tu dois tenir de ta mère", ajouta-t-il pour lui même.

- "A propos de ma mère, dit Azur en profitant de l'occasion, je ne voudrais pas casser l'ambiance mais... tu m'avais dit il y a longtemps qu'elle était morte à ma naissance."

- "Oui, c'est çà", répondit Eric

- "Parles-en moi un peu plus s'il te plaît, j'aimerais en connaître les détails"

- "Et bien, comme je l'ai déjà dit, elle est morte quelques secondes après t'avoir mis au monde, à cause d'un excès d'épuisement, juste après avoir prononcé ton prénom."

- "Il n'y a eu aucun événements disons...étrange, surnaturel ?"

- "Pourquoi cette question ?" demanda subitement son père

- "Oh, juste comme çà", répondit Azur en évitant son regard

- "Et bien, non, si ce n'est que les médecins étaient surpris car ils disaient que décéder de "fatigue" était très rare, surtout pendant un accouchement, et que c'était le seul cas semblable qu'ils aient rencontré."

- "Je vois... dit Azur, qui aurait peut-être espéré que son père lui apprenne comme par exemple des anomalies inexplicables sur ses échographies, ou encore un élément étrange trouvé sur lui même par les médecins lorsqu'il était nourrisson.

Qu'importe. Sans pour autant négliger le don qu'il avait pour la maîtrise de l'effet P.K, Azur comptait bien profiter de ses vacances sans se morfondre seul dans sa chambre chaque jours.

Presque toutes les grandes vacances étaient passées, sans qu'Azur ne retint d'événements "incroyables". Il s'était entraîné, bien sûr, pour bien vérifier qu'il avait toujours ce don, mais sans aller au-dessus de ses capacités et toujours en ne révélant ce secret à personne. Il arrivait tout de même à présent à faire léviter au creux de sa main des objets légers plus longtemps que de coutume, mais n'osa pas retenter l'expérience du rocher.

Il se sentait néanmoins toujours mieux en pleine nature, et il alla souvent au coeur des montagnes durant ces vacances, mais en se promettant de ne pas tenter quelque chose qu'il savait au dessus de ses forces.

Il devait rester deux semaines avant la rentrée, et Azur pris une décision en se levant un matin. Il n'avait toujours pas très bien compris pourquoi il avait réussi à soulever ce gros rocher quelques secondes et s'était évanoui si longtemps avant de se réveiller aussi hors d'haleine qu'avant.

Il mangea donc rapidement à midi, et sortit tout de suite de la maison pour éviter de croiser ses amis, et entreprit de retourner au même endroit qu'il y a deux mois, qu'il trouva sans trop de difficultés.

Rien avait changé, ou presque : le cours d'eau, le rocher, les arbres, tout était là mais Azur remarqua quelque chose de suspect : autour du fameux rocher, toute les végétations sur un rayon de trois mètres environ était morte. Les fleurs fanées, l'herbe jaunâtre, même un saule qui se trouvait à proximité semblait tomber de tristesse.

Azur réfléchit un bon moment, puis le déclic se fit : il avait puisé leurs énergies ! Il avait utilisé pratiquement toute son énergie, et comme cela ne suffisait pas pour soulever une si grosse masse que ce rocher, il s'était inconsciemment "servit" dans celle de tout ce qui pouvait se trouver autour de lui. S'il avait raison, la raison de la mort de sa mère s'expliquait peut-être...

Pour en avoir le coeur net, il courut hors de la montagne pour aller vers les maisons qui étaient en train de se construire dans son village, piqua un parpin et l'amena tant bien que mal au même endroit que le rocher.

Il le posa alors juste à côté d'un buisson, de tel sorte d'avoir les deux dans son champ de vision.

"En temps normal, si je voulais soulever ce parpin grâce à ma seule force d'esprit, je serais certainement exténué. Mais si je me concentre en même temps sur le force vitale de cet arbuste, peut-être alors y arriverais-je sans effort ou presque, et cela confirmera ma théorie..."

Il n'y arriva pas tout de suite, mais il ne se découragea pas. A la troisième tentative, il sentit quelque chose d'un peu nouveau : un peu comme une sensation de somnolence, une partie de lui même resta éveillée pendant que l'autre se concentrait uniquement sur le coeur du végétal disposé à côté du parpin. Tout cela se passa très vite, et tendis qu'il avait comme l'impression d'aspirer l'énergie du buisson, celui-ci commença à jaunir et mourir comme dans un film accéléré, tandis qu'au même moment le parpin s'éleva et s'éleva, jusqu'à la hauteur de sa tête. Puis la partie d'Azur resté consciente ordonna d'arrêter quand elle remarqua que le buisson était totalement mort et qu'il n'avait plus aucune force à tirer, de peur d'être obligé de puiser dans les siennes et de se trouver à nouveau mal. Le parpin retomba alors d'un coup par terre, en même temps qu'Azur retrouva son état normal.

- "Wouhaou" ne put s’empêcher de dire Azur tout haut.

Il n'était pas fatigué, n'avait pas le souffle coupé, cependant il sentit tout de même avoir utilisé un tout petit peu de son énergie, mais pas plus que s'il aurait voulu soulever une pomme de pin.

Son hypothèse était confirmée, et comme une décharge électrique, il comprit alors : Dieu sait que de l'énergie, un bébé en a besoin pour sortir du ventre de sa mère, et sans le savoir puisqu'il n'était qu'un nourrisson, il avait puisé dans l'énergie de Lena pour parvenir à naître, mais en avait trop pris et elle était morte sur le coup. Sachant bien qu'incapable de réfléchir à cet âge là, il n'était pas vraiment responsable, il sentit tout de même une boule eu creux du ventre en rentrant chez lui.

"Ma mère est morte pour me mettre au monde

, se dit-il. L'excès d'épuisement, c'est moi qui l'ai provoqué."
se dit-il avant de se placer face aux deux objets et, tendant les deux mains sur chacun d'eux, Azur entreprit son expérience.
pensa Azur.

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29 septembre 2007

Chapitre III

CHAPITRE III :

L’effet P.K

Azur se réveilla tard ce jour là. Il avait dormit plus que de coutume et lorsqu’il se leva se son lit, c’était presque l’heure du déjeuner.

C’était mercredi, jour sans cours, et il comptait bien en profiter non pas pour se reposer ou aller voir des amis, comme habituellement, mais pour rechercher et réfléchir. Il commençait à se rendre compte de son pouvoir, mais le fait même de penser au mot " pouvoir " lui rappelait les films de super-héros qu’il avait déjà vu et il trouva cela absurde.

Il passa donc une bonne partie de l’après-midi sur internet, en faisant des recherches sur tout ce qui pouvait avoir un lien avec les faits spirituels étranges, la télépathie, les faits inexplicables qui ont pu se produire sur certains enfants, ou encore sur le pouvoir d’attraction.

Il ne trouva dans un premier temps que des choses qui n’ont rien avoir avec lui ainsi que des absurdités, tel un homme d’un âge adulte prétendant pouvoir créer des boules de feu entre les paumes de ses mains.

"Celui-là a dut trop regarder Dragon ball Z",

Puis, en cherchant avec plus de détermination, il finit par trouver certaines choses plus intéressantes. Il dénicha notamment dans un vieux site historique la condamnation d’une certaine Parvatti, une jeune femme qui vécut dans les environs du Moyen-âge et qui fut emprisonnée pour motif de folie. Parmi ses propos recueillis, l’esprit d’Azur s’éveilla en lisant cette phrase : " Je vous jure, je peux déplacer les choses ! J’ai comme une impression de... contrôle ". Parvatti fut ensuite brûlée vive sur le bûcher, qualifiée de sorcière car elle était parvenue à s’échapper de sa cellule alors que les clefs se trouvaient sur une table éloignée de sa porte.

S’il n’y avait eut que çà, Azur aurait put penser que lui aussi était peut-être " fou ". Mais il trouva plusieurs histoires plus ou moins semblables, tous anciennes. Il fut déçu de ne rencontrer aucun cas semblable au sien, en tout cas de son siècle.

C’est alors qu’il tomba sur ce site. Ce n’était pas un site de magie, ou encore de vieilles histoires relatées. C’était plutôt un site de science poussée.

C’est en parcourant ce site très peut connut et très peu visité qu’Azur trouva cette définition :

"Psychokinèse, ou l'Effet PK :

Capacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans l’utilisation de mécanismes ou d’énergies connues. "

On précisait par la suite qu’il fallait prendre cette définition comme celle des OVNI ou de Dieu : certaines personnes y croient dur comme fer mais aucunes preuves scientifiques n’ont jamais permis d’en prouver l’existence Cependant la découverte de cet article alluma une flamme dans la tête d’Azur :

"C’est exactement ce que j’ai", de dit-il.

Sachant enfin qu’il n’était pas victime d’hallucinations et n’ayant toujours pas envi de révéler son secret à quiconque, Azur sortit de chez lui pour aller dans les coins calmes et perdus des montagnes pyrénéennes, dans l’intention d’aller exploiter un peu le " don " qu’il savait maintenant posséder.

S ’asseyant en tailleur au milieu des arbres d’un coin tranquille qu’il trouva sur une montagne non loin de chez lui, Azur commença simplement par vouloir attraper une pomme de pin sur le sol située à quelques mètres, qui vint instantanément lui atterrir au creux de la main qu’il avait tendu. Etrangement, l’exercice en pleine nature semblait lui donner plus de force et le fatiguait le moins. Tout en s’entraînant, Azur remarqua que çà en devenait presque facile. Il s’adonna alors petit à petit à des essais de plus en plus compliqués. Il prit une pierre de la taille d’une balle de tennis, se concentra intensément et la lança en l’air. Il avait à peine forcé en lançant la pierre, et pourtant celle-ci décolla au point de mettre au moins dix secondes avant de retomber. Azur réalisa alors, ce n’était plus un doute mais une certitude : Lui, Azur Loan, descendant d’une famille on ne peu plus banale, était certainement le seul homme de cette époque à maîtriser l’effet P.K.

Entraîné par son enthousiasme, Azur se leva et se dirigea vers un petit cour d’eau, près duquel se trouvait un rocher qui devait à lui seul faire la largeur d’une table de jardin. Décidé, il se posa droit devant lui, et ferma les yeux une minute pour rassembler tout ce qui lui restait d’énergie, en se concentrant uniquement sur le rocher et son entourage. Alors, comme la veille mais puissance cinquante, il sentit une énorme boule énergique bleutée lui exploser du coeur jusqu’à ses yeux qui dégagèrent alors une lueur d’un bleu éclatant, éclairant le rocher qui commençait doucement à s’élever, faisant craquer les racines qui le retenait. Il dut s’élever de trente / quarante centimètres, tandis qu’Azur se sentait de plus en plus hors de son corps. Puis d’un coup, il ne sentit plus rien du tout. Il s’était évanoui.

Quand il se réveilla, il en avait encore le souffle coupé, et il faisait un peu plus sombre dans la forêt qu’à son arrivée. Il comprit pourquoi en rentrant chez lui, regardant la pendule et en lisant dix-neuf heure trente. Il avait passé quatre heures dans cette forêt, ne se souvenant des événements que jusqu’à l’épisode du rocher.

Eric, qui préparait le dîner, l’entendit rentrer.

- "Tu faisait quoi ? demanda-t-il. Je ne t’ai pas vu de l’après-midi.

- Je suis sorti avec des amis, papa, répondit simplement Azur.

- Tu as faim ? demanda son père"

Azur, se rendant compte qu’il était affamé, se mit directement à table.

- "Le vieux qui habite à côté de la montagne tu sais ?, dit son père au cours du repas. Je me demande s’il ne commence pas à perdre la tête : il m’a demandé tout à l’heure si je n’avais senti un petit tremblement de terre dans les environs de trois heures et demi. "

Réprimant un fou rire, Azur finit son repas en essayant de cacher un sourire en coin, et alla se coucher tôt.

se dit Azur en quittant le site avec dépit.

29 septembre 2007

Chapitre II

CHAPITRE II :

Une enfance normale... ou presque

On ne connaissait pas les causes exactes de la mort de Lena, pourtant en parfaite santé avant l'accouchement, mais seulement qu'elle vécut juste assez longtemps pour mettre son bébé au monde. Azur était en parfaite santé, totalement normal. Les médecins ne trouvèrent donc comme seule conclusion que son décès était dût à un excès d'épuisement, bien que c'était la première fois qu'ils rencontrèrent ce cas fort singulier.

Eric était effondré. S'il ne lui restait pas son fils, il aurait certainement sombré dans la tristesse et le remords. Il avait d'abord cru que, à cause de trop d'effort, sa femme était tombée inconsciente et qu'elle reprendrait connaissance après avoir pris du repos. C'est quand les médecins vinrent lui expliquer qu'elle ne se réveillerait plus que tout s'écroula pour lui.

Après l'avoir minutieusement examiné pour essayer de déceler une raison qu'ils ne trouvèrent pas à la mort de Lena, les médecins remirent l'enfant à son père. Eric regardait fixement son fils d'un air vide. Il reconnut les traits de sa femme, ainsi que les siens. Malgré la situation, il s'étonna de voir deux beaux yeux bleus, ayant pour habitude de ne rencontrer que des yeux verts dans sa famille.

Malgré cet inexplicable accident, l'enfance d'Azur se déroula normalement ou presque. Il n'était ni plus ni moins intelligent que les autres, ni plus ou moins fort...bref, physiquement comme moralement, Azur paraissait tout à fait normal.

Le seul événement étrange que son père retenu, ce fut lorsqu'Azur eut un an et demi, lors d'une journée normale où l'enfant jouait avec des cubes en bois. Eric s'absenta quelques minutes puis quand il revint, l'enfant était parvenu à empiler les cubes pour former une pile deux fois plus grande que lui. N'ayant aucune chaise ou support quelconque, son père ne sut jamais comment Azur avait réussi à déplacer ces cubes aussi haut.

Eric eut du mal à accepter l'absence permanente de sa femme, ainsi que le titre de "veuf". Cependant, bien que la pensée de Lena subsistait toujours au fond de lui, il parvint à encaisser les années sans elle et à profiter malgré tout de la vie avec son fils, dont il jura lors de l'enterrement de sa femme s'en occuper tant qu'il lui restera un souffle de vie.

Lorsqu’Azur eut trois ans, Eric décida de déménager et de retourner vers ses racines, vers sa famille, dans les Pyrénées. Les causes de cette décision étaient multiples : d’abord, il se sentait seul depuis le décès de sa femme, ensuite, s’il avait acheté cette maison avec Lena il y a huit ans, c’était pour profiter tranquillement en amoureux de leur liberté. Or, Lena partit, l’endroit avait perdu aux yeux d’Eric sa chaleur et son intérêt.

C’est ainsi que les Loan allèrent s’installer près des montagnes, dans une belle et vaste maison, non très loin de la famille d’Eric.

Lorsqu’il eut douze ans, Azur rentra au collège. Ses goûts et passions commencèrent alors à se manifester, et il se trouva vite une passion pour l’astronomie, la musique et la littérature. Il aimait particulièrement son professeur de physique-chimie, monsieur Beyeart, qui était un ancien chercheur dans la NASA mais qui avait décidé de se restreindre à l’éducation plutôt qu’au stress permanent de l’apprentissage des noms des étoiles ou de l’étude des trajectoires des météorites et comètes.

Curieux, Azur attendait souvent avec impatiente les cours de physique pour bombarder le professeur de questions sur les planètes, l’effet de pesanteur ou encore l’attraction lunaire.

Outre ses goûts et passions, c’est au même moment qu’Azur commença à se rendre compte de quelque chose que les autres adolescents n’ont pas l’habitude de découvrir. Apart les sensations spirituelles banales que l’on trouve chez n’importe quel êtres humains, tel que la mémoire, la réaction, la peur, la réflexion ou encore la logique, Azur sentait qu’il possédait autre chose que les autres n’avaient pas.

S’il avait dû donner un nom à cette sensation, il l’aurait défini comme un sentiment de " contrôle ".

Ce sentiment, il le possédait depuis toujours seulement, ce n’est qu’à cette époque qu’il se rendit compte qu’il était le seul à l’avoir. Il avait toujours sentit au fond de lui même que la force de son esprit pouvait arriver à avoir un effet sur la matière, sur des objets.

C’est durant son année de sixième qu’il eut la mauvaise idée d’en parler à la psychologue du collège, qui à peine eut écouté son histoire lui conseilla de prendre rendez-vous avec ses parents avec un expert en problèmes mentaux. Bien entendu, Azur ne parla jamais de cet épisode à son père. En revanche, le soir même, en revenant des cours vers dix-huit heure, il s’enferma dans sa chambre et s’assit face à son bureau, résigné, bien décidé à en avoir le coeur net. Il prit une bille de verre, et la posa au milieu de son bureau. Il fit le vide autour de lui, puis concentra son énergie mentale sur un point de la bille, en fixant celle-ci des yeux. Dix secondes se passèrent sans que rien ne bougea, puis vingt. Exaspéré, Azur arrêta de fixer cette bille, se sentant tout à fait ridicule. Il voulu la faire rouler à l’autre bout de son bureau pour s’en débarrasser, mais quelque chose d’étrange se passa. Azur fit un geste de la main pour dégager la bille, mais celle-ci roula avant même que sa main n’entra en contact avec.

Etait-ce le vent ? Par un jour d’été où il n’y avait même pas eut une brise de la journée ?

Azur s’interrogea quelques secondes, puis abandonna et alla prendre l’air, essayant d’oublier cette histoire de fou.

Une ou deux semaines se passèrent, durant lesquelles Azur s’efforça de ne plus penser à cette histoire relevant du surnaturel. Mais une expression bien connue dit : " Chassez le naturel, et il revient au galop ", expression signifiant ici que malgré les volontés d’Azur, sa curiosité prit le dessus et il se remit à vouloir exploiter plus précisément ce fameux sentiment de contrôle qu’il ressentait.

C’est ainsi que, durant une soirée, dans les environ de vingt trois heure, moment où toute la maison était plongée dans le calme et le sommeil, Azur alluma une bougie sur le bureau de sa chambre et entreprit la même expérience qu’il y a une paire de semaine. Cette fois-ci, Azur prit une profonde inspiration avant d’accorder toute son attention sur la petite sphère transparente disposée devant lui. Comme il n’eut pas plus de résultat qu’à sa précédente expérience, Azur se dit qu’il devait manquer quelque chose. En pensant à ce qui était arrivé il y a deux semaines, Azur eut soudain une idée. Il tendit sa main à mi-chemin en direction de la bille et il s’imagina que son index était connecté à cette bille. Il crut alors voir comme, flou tel un mirage, une sorte de fil rouge comme chauffé à blanc reliant son doigt à l’objet qu’il pointait. Puis enfin, suivant les volontés de son esprit, la bille avança sans signe avant coureur sur toute la largeur de son bureau.

Pour Azur, le doute de lui était plus permis. Toutes fenêtres étaient fermées et apart sa main, il n’avait rien déplacé.

Excité et incrédule à la fois, Azur répéta les expériences tout au long de la soirée. Billes, stylos, tubes de colles et une vieille balle de tennis qu’il avait déniché, tout répondait aux demandes formulées par l’esprit d’Azur, avancer, reculer et même effectuer des cercles, à chaque fois ou presque la tentative était un succès, à tel point qu’à un moment Azur se demanda tout simplement s ’il n’était pas en train de rêver.

Envieux, Azur voulu essayer autre chose. Se vidant de toutes pensées, il prit au creux de sa main un léger crayon de bois, et, rassemblant toute sa concentration, il ordonna spirituellement de " soulever " ce crayon. Une minute entière se passa sans que l’objet ne bougea d’un pouce. Alors, dans une ultime tentative et dans un dernier excès d’effort, Azur rassembla tout ce qu’il put de concentration et de puissance intérieure et, d’un coup, il sentit comme un détonateur une boule d’un éclat bleuté lui sortir du centre du coeur et remonter pour venir " exploser " par ses yeux, et en même temps le crayon qu’il tenait commença doucement à léviter. Ceci se passa si vite qu’Azur eut du mal à réaliser tout de suite. Tout dut durer cinq secondes, puis Azur dégagea sa main, le crayon retomba et il s’effondra sur le dos de sa chaise, le respiration haletante, plus par la surprise que par l’épuisement. Dans la pénombre de sa chambre, il crut apercevoir une faible lueur bleue devant lui. Il fit un tour d’horizon en essayant de déceler d’où pouvait bien provenir cette lueur, avant de se rendre compte qu’elle venait de ses propre yeux, avant de disparaître petit à petit pour laisser l’endroit aussi paisible qu’auparavant.

Dépassé par les événements et subitement quelque peu fatigué, Azur se jeta dans son lit et s’endormit presque instantanément.

29 septembre 2007

Chapitre I

CHAPITRE I :

Un heureux et malheureux événement

La famille Loan vivait heureuse depuis quelques temps dans leur maisonnette de campagne, dans le nord de la France, qu'ils avaient acheté peu après leur mariage. Eric, l'homme de la maison, aimais profondément sa femme, Lena, qu'il chérissait par dessus tout. Eric était grand, massif, au visage séduisant, aux cheveux bruns en bataille et aux yeux verts, ce qui était une coutume chez les membres de sa famille. Lena, elle,

était une belle femme aux longs cheveux bruns, aux lèvres pulpeuses et également aux yeux verts.

Cela faisait environ quatre ans que les Loan avaient quitté les paysages pyrénéens pour venir s'installer dans le nord, et cela faisait environ quatre mois qu'ils attendaient avec grande impatience leur premier enfant. Tout deux désiraient un fils, dont ils n'avaient pas encore décidé de prénom. A l'annonce de la nouvelle, les Loan eurent droit à la visite de toute leurs familles, qui avaient tous fait le voyage jusqu'au nord pour admirer la femme et l'homme qui deviendront bientôt d'heureux parents.

A l'époque où ils vivaient encore dans les Pyrénées, Eric et Lena éprouvèrent vite le besoin de se ressourcer indépendamment en allant déménager à l'autre bout de la France. Eric travaillait à un niveau important dans la composition de musique pour les plus grands, il ne trouva donc pas de difficultés à se faire muter. Lena, qui elle était écrivain et restait la plupart du temps à la maison, le suivit pour cette grande route à travers le calme et l'indépendance.

Quatre ans plus tard, ils n'avaient rien à envier, heureux de vivre, attendants un enfant, et le travail d'Eric étant toujours aussi apprécié, ce qui lui permettait de gagner modestement sa vie pour pouvoir s'occuper avec soin de sa femme, et bientôt de sa descendance.

Un soir de janvier, confortablement assis devant la cheminée, le couple feuilletait un livre de prénoms, essayant d'imaginer lequel conviendrait le mieux à l'être qui grandissait en ce moment même dans le ventre de Lena.

- "Il n'y a vraiment rien qui me saute à l'esprit", dit-elle en lisant les prénoms proposés dans le bouquin.

- "Bizarrement, moi non plus, répondit Eric en feuilletant avec son épouse les pages du livre, et c'est d'autant plus difficile que le médecin ne sait toujours pas si se sera une fille ou un garçon."

- "Je sais, dit son épouse, sois disant à cause d'un appareil défectueux. C'est tout de même étrange qu'il fonctionne parfaitement bien avec d'autres personnes et que c'est uniquement sur nous que çà tombe."

- "Il ne faut pas s'en faire, on ne connaît peut-être pas le sexe, mais on sais au moins qu'il est en parfaite santé, c'est ce qui importe."

- "Bien sûr... fit son épouse, le regard fixé sur les pages du livre qu'elle regardait sans les lire. Je suis épuisée, soupira-t-elle, tu viens te coucher ?"

- "J'arrive", répondit le mari en refermant bouquin pour aller le reposer dans la bibliothèque.

Cela faisait plusieurs semaines qu'Eric avait remarqué les excès de fatigue que son épouse avait en fin de journée. Quand il en parla au médecin qui les suivait, celui-ci répondit que cela pouvait avoir un rapport Avec l'enfant, mais qu'il était plus probable qu'il s'agissait d'un simple hasard et que c'était certainement juste une période de fatigue pour elle, et qu'il n'y avait rien de grave à cela. C'est donc avec confiance qu'il alla rejoindre sa femme dans la chambre, après avoir reposé le livre à son emplacement d'origine.

C'est avec un grand sursaut que, précisément trois mois plus tard, quasiment à la même heure, Eric fut réveillé par les gémissements de sa femme. C'était presque des cris, mais on aurait dit qu'elle était dans un état trop faible pour arriver à les pousser comme elle l'aurait voulu. Alarmé, Eric courut prévenir une ambulance et s'empressa de préparer quelques affaires, tout en rassurant sa femme, qui ne parvenait plus à articuler.

- "Les pompiers arrivent, mon bébé, ne t'en fait pas", dit Eric sur un ton qu'il aurait voulu réconfortant, mais on sentait le tremblement dans sa voix.

- "Ou...i...", parvint à articuler Lena entre deux essoufflements.

Dix minutes plus tard, elle fut emmenée par des brancardiers à l'hôpital l plus proche.

- "Comment va-t-elle ??" demanda Eric, arrivé sur les lieux.

- "C'est un événement assez rare, répondit le médecin, mais il se trouve que votre femme va déjà accoucher ce soir."

- "Cela n'affectera rien à la santé de l'enfant ?" demanda le mari, ne parvenant pas à se détendre.

- "Bien sûr que non, le rassura le médecin, cependant, et je connais pas encore toutes les raison, mais votre femme est exténuée, et l'accouchement risque de prendre du temps. Si vous le permettez, je vais vous

conduire en salle, pour que vous puissiez y assister."

- "Très bien", fit Eric en suivant le médecin, longeant les murs blancs jusqu'à une petite salle divisée en deux par un petit mur de pleksiglace ouvert sur la droite pour laisser passer médecins et infirmières, qui s'affairaient déjà autour de Lena pour la préparer à mettre au monde.

Eric avait un regard vide en observant sa femme autour de toute cette agitation. Quand il croisa son regard, il fut frappé de voir à quel point elle suait et à quel point elle avait un air épuisé. L'accouchement commença avant même qu'il ne s'en rende compte. A chaque contraction, il semblait que l'effort que Lena accomplissait lui coûtait une part d'elle même. Plus les minutes passèrent, et plus Eric avait l'impression d'endurer la situation en même temps que son épouse. C'est quand elle lui adressa un regard presque implorant que, n'y tenant plus, Eric traversa la pièce et alla tenir la main de sa femme en s'agenouillant auprès du lit. L'enfant

était presque sortit. Eric se retenait de pleurer en voyant sa femme aussi exténuée. Enfin, l'enfant fut né. C'était un garçon, comme le désirais ses parents. On le plaça dans les bras de sa mère. Il avait un début de cheveux bruns qui lui rappelait vaguement quelqu'un : il avait les cheveux de son père. Il avait de belles lèvres qui donnaient à son visage une grande beauté : c'étaient ceux de sa mère. Enfin, ses yeux étaient d'un magnifique bleu clair qui ajoutaient encore une note séduisante à son visage.

C'est en plongeant ses yeux dans ceux de son fils qu'elle déclara, entre deux souffles et dans un ultime effort :

- "Azur."

Ce fut le dernier mot qu'elle prononça avant de refermer ses yeux verts pour ne jamais les rouvrir.

Ce fut ainsi qu'on baptisa l'enfant.

29 septembre 2007

Introduction

PREFACE

La magie. Chose étrange, n'est-ce pas ? Depuis la nuit des temps, les plus doués et assidus de ce monde cherchent encore les raisons de faits étranges, dont les enquêtes furent abandonnées par la police pour être classés dans le dossier "affaires inexplicables".

Egalement appelée la gramarie, la magie fait depuis longtemps l'objet de légendes ou de croyances, allant des représentations de dragons trouvées dans des grottes préhistoriques jusqu'aux films fantastiques connus de nos jours.

Vous avez certainement déjà votre avis tout fait en ce qui concerne la magie. Vous êtes soit parmi les personnes qui n'y croient pas une seconde et se moquent de ceux qui tentent de faire croire le contraire, soit parmi les personnes qui sont assez sceptiques y concernant mais qui portent tout de même un intérêt relatif quand le sujet vient à être abordé, soit encore parmi ceux qui adorent la magie, mais seulement dans des films ou livres, soit enfin parmi ceux qui "vivent" avec la magie, l’apprennent et tentent même de la pratiquer.

Qu'importe. Qu'importe dans quelle catégorie de personnes vous vous trouvez, aucune ne vous empêchera de lire cette histoire. Car cette histoire est en rapport avec la magie. Cette histoire, comme toute histoire qui mérite d'être racontée, contient un élément inhabituel, qui se détache du "train-train quotidien", comme on dit. Maintenant, il ne tient qu'à vous de juger cet élément réaliste ou merveilleux. Je ne vous imposerais à rien, votre avis sera totalement libre et personnel, comme le mien.

Voici donc l'histoire, l'histoire d'une personne qui va être confronté à cet élément inhabituel.

Voici L'effet P.K.

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29 septembre 2007

Biographie

Sans vouloir me donner de l'importance, j'ai jugé bon de rajouter une petite biographie de moi, Johan M, auteur de l'Effet P.K (pour ceux que çà peut intéresser.) :

Nom : Johan M

Région : 59 (nord)

Etudes : Littérature (Lycée de l'Europe, dunkerque)

Situation : En couple

Centres d'intêrets : l'écriture (de livres ou de paroles de musiques), le rock, la guitare, les romans fantastiques, les films merveilleux, le slam... entre autres.

Age : 15ans

29 septembre 2007

P.K ??

P.K... pourquoi P.K ?

Vous devez vous demander ce que signifient ces deux lettres, qui constituent le titre principal du livre.

Je ferais bien comme certains auteurs, en vous disant de tout simplement lire le livre si vous voulez le savoir, et donc garder une intrigue parfois irritable, il faut bien le dire :-)

P.K signifie en réalité PsycoKinése, mais pour la définition, sois vous faite un p'tit "copié collé" sur google, sois RDV dans mon livre, pour avoir de plus amples détails...

29 septembre 2007

En gros

L'effet P.K est une histoire fantastique d'un jeune garçon collégien du nom d'Azur, dont la naissance et les origines lui demeurent mystérieuses et beaucoup de faits sur son enfance lui restent flous.

Cet adolescent va découvrir un élément inabituel en lui-même qui va bouleverser sa vie simpliste d'enfant unique, et lui faire découvrir qu'il y a peut-être beaucoup de choses dont il n'est pas au courant sur lui-même...

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